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SUR PIERRB DE L'ESTOILE. 3o,
paroît pas qu'on doive regretter la perte de ce qu'il a rejeté; mais il est fâcheux que les manuscrits s'arrêtent au 3o décembre 1597. N°us ne savons pas où l'éditeur de 173a a puisé les fragmens qu'il a publiés sur les neuf derniers mois de 1602, sur i6o3, 1604, i6o5, 1606, et les deux premiers mois de 1607. L'Estoile, qui parle souvent de ses autres Mémoires, ne dit nulle part qu'il ait composé quelque chose sur ces cinq années.
Dans les trois derniers volumes manuscrits de la bibliothèque du Roi, le Journal recommence au 4 juillet 1606, et il va jusqu'au 15 mai 1611. Ce ne sont plus des Mémoires: ce sont, comme L'Estoile le dit lui-même , des registres -Journaux dans lesquels ses affaires particulières, la note des livres qu'il achète, de ceux qu'il prête ou qu'on lui emprunte, les visites qu'il fait ou qu'il reçoit, les vicissitudes de sa santé, tiennent beaucoup plus de place que les affaires publiques. Godefroy a choisi dans ces registres ou dans une copie de ces registres un certain nombre d'articles qu'il a rédigés à sa manière, et il en a fait un journal qu'il ne termine qu'au 27 septembre 1611, peu de jours avant la mort de l'auteur. Comme il avoit placé une espèce d'introduction à la tête des Mémoires, il y met pour conclusion un morceau qui se trouve à la date du mois de septembre 1610 dans le dernier volume du manuscrit. Les fragmens publiés en 1732 vont également jusqu'au 27 septembre 1611, mais il n'y a pas de conclusion comme dans l'édition de 1719, et plusieurs articles ne sont pas les mêmes. Quant aux supplemens de 17 36, qui s'arrêtent au 15 mai 1610, pour démontrer qu'ils ne sont pas de L'Estoile et qu'ils n'ont pas..
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